Réduire les notes transmises sexuellement (NTS) au Burkina Faso

Alitus Femina

Samira* est une jeune étudiante de 19 ans et l'aînée d’une famille de 5 enfants. Ses deux parents font l’agriculture de substance pour subvenir au besoin de la famille. Ils arrivent à peine à payer les frais de scolarité de 4 enfants qui fréquentent l’école. Dans sa classe terminale, Samira excelle dans toutes les autres matières à l'exception d’un seul cours d’histoire qui est donné par un professeur surnommé « le chasseur » pour son caractère de mettre dehors tout étudiant ou étudiante qui arrive en moindre retard dans son cours.

Au début de l’année terminal, Samira, avait eu des très bonnes notes dans tous les cours y compris le cours de l’histoire du professeurs « le chasseur », toutefois, aussitôt que le professeur a commencé à afficher une attention sur elle, Samira a commencé a avoir des notes médiocres telle que 1.8 ou 2.3 sur 20 pour chaque type de test. Elle a donc décidé de demander un rendez-vous avec le professeur pour vérifier ces copies d’examen. Le professeur n’a pas voulu le rencontrer le jour où il reste dans son bureau, le mardi, mais seulement le vendredi après les cours. Samira a donc accepté de rencontrer son professeur au bureau.

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Durant la vérification du copie, Samira a constaté que sa copie n’a même pas été corrigée et que les notes reçues de son professeur étaient juste des notés attribuées de façon délibérée. Le professeur lui a dit « tu sais, si tu veux vraiment passer à mon cours, il faut te laisser aller et m’accorder plus de temps avec toi et tu n'auras pas d’effort à fournir » Samira lui répondu, « je ne comprends pas le lien entre ma réussite et ce que tu me dis de faire. Tout ce que je sais est que je dois étudier, passer mes tests et que mes copies soient corrigées comme tout autre étudiant ou étudiante du cours ». Le professeur lui dit : « Moi, j’ai des principes. Si tu acceptes de céder ton corps, tu as la garantie de passer. Dans le cas contraire, tu resteras dans cette classe à moins que tu changes l’école ».  

Samira a tout de suite quitté le bureau du professeur. Quelques jours plus tard elle a partagé son expérience avec sa copine Eda, mais elle s'est rendu compte que sa copine était aussi victime de cette pratique de la part d’un autre professeur.   Samira a eu la chance que son école fût parmi les établissements du projet FIT mise à l’essai par Alitus Femina. Elle s’est impliquée activement est a été formée parmi les filles leaders sur l'égalité des genres et qualité de l'éducation pour les filles. Son professeur d'Histoire aussi a reçu une formation d’Alitus Femina et il a changé sa perception pour devenir un enseignant engagé et motivé a promouvoir la qualité de l'éducation et la prévention de la violence sexuelle. 

Samira a conclu en disant :

« Je souhaite que le bailleur de fonds d’Alitus Femina puisse vraiment nous continuer de nous accompagner dans cette lutte contre la sexualité en milieu scolaire et qu'on trouve les moyens pour bannir la NTS dans nos écoles ». 

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*nom changé pour l'anonymat

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